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Publié le 28 août 2020

Rejoignez Dry4Good en tant que Responsable de Production

Dry4Good by nature

Romaric Janssen et Jean-Gabriel Dijoud ont lancé en 2019 Dry4Good. La start-up agroalimentaire utilise un procédé industriel innovant et peu énergivore pour déshydrater des fruits et légumes sur leur lieu de production francilien. 90% des qualités organoleptiques des produits sont conservés. Résultats : des ingrédients naturels plus sains, plus riches, plus texturés, sans additifs et répondant au Clean Label. 

Dry4Good recherche sa ou son Responsable de Production. Une aventure entrepreneuriale à la croisée du goût ; de la naturalité ; des logiques industrielles ; des problématiques d’approvisionnement ; des enjeux environnementaux et des exigences des consommateurs …

CT : Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Romaric : Quand j’ai commencé à réfléchir au projet Dry4Good, j’ai cherché à m’associer avec une personne au profil technique et industriel car j’ai moi-même plutôt un profil de gestionnaire. C’est par l’intermédiaire d’un ami en commun que j’ai été mis en relation avec Jean-Gabriel.

Jean-Gabriel : De mon côté, je cherchais à m’investir dans un projet industriel à taille humaine.

Romaric : Et donc nous avons échangé pendant environ un mois et demi. Ensuite, nous nous sommes tapés dans la main et avons commencé à travailler ensemble !

“Devant une ligne de production, je suis comme un enfant!”

CT : Quel a été pour chacun le cheminement vers ce projet agroindustriel ?

Romaric : Mon intérêt pour l’agroalimentaire s’est révélé à l’occasion du SIAL, en tant que collaborateur de Comexposium. Les sujets et l’écosystème agroalimentaires m’ont passionné ! Je me suis ensuite rapproché de l’industrie agroalimentaire en travaillant pour Bel. Cela dit, j’avais encore chez Bel un rôle de gestionnaire et j’ai eu envie de mettre davantage « les mains dans le cambouis », si je puis dire. Devant une ligne de production, je suis comme un enfant !

J’ai dû consommer pas mal de nourriture lyophilisée pour me nourrir en Arctique

Jean-Gabriel : Quant à moi, j’adore la gastronomie ! J’avais d’ailleurs fait mon stage de fin d’études dans l’industrie agroalimentaire. Et puis je me suis ensuite dirigé vers le secteur pétrolier. Je suis parti pendant 2 ans dans l’Arctique pour construire une installation industrielle. Et pendant cette période, j’ai eu l’occasion de consommer pas mal de nourriture lyophilisée. Quand Romaric m’a parlé d’une nouvelle technique de déshydratation innovante offrant un goût et une texture unique, cela a été un déclic !

On apporte une alternative plus qualitative à la déshydratation traditionnelle

CT : Quelle est votre ambition à travers Dry4Good ?

Romaric : Pour résumer, je dirais que c’est d’amener les industriels agroalimentaires à choisir nos ingrédients naturels pour leurs consommateurs. Nos produits sont issus de circuits courts et d’un procédé innovant peu énergivore et sans additifs qui permet de mieux préserver les goûts, couleurs, textures et valeurs nutritionnelles des fruits et légumes. Au final, cela signifie des listes d’ingrédients plus courtes. C’est ce que recherche le consommateur qui souhaite davantage de naturalité et des listes d’ingrédients plus compréhensibles. 

Par ailleurs, notre ambition, ce n’est pas seulement de créer une marque ou un concept, mais l’outil industriel innovant qui va avec et qui permet de déshydrater à température ambiante et non à froid ou à chaud ! On apporte ainsi une alternative plus qualitative aux différents procédés de séchage existants.

La crise du Covid est en train de rebattre les cartes en ce qui concerne la sécurité des approvisionnements

CT : Comment expliquez-vous que votre procédé innovant ne soit pas déjà utilisé dans l’agroalimentaire ?

Jean-Gabriel : La lyophilisation traditionnelle est un procédé qui fonctionne très bien. Les industriels recherchent des outils éprouvés et qui permettent des niveaux de production constants. Changer de procédé implique de lourds investissements ainsi qu’une prise de risque. C’est là où des start-ups et la FoodTech ont une place à prendre ! D’autant que la crise du Covid est en train de rebattre les cartes en ce qui concerne la sécurité des approvisionnements. 

Notre procédé apporte de nombreuses réponses aux enjeux alimentaires actuels.

CT : Quelles réponses votre procédé apporte-t-il aux enjeux alimentaires actuels ?

Romaric : Notre procédé apporte de nombreuses réponses aux enjeux alimentaires actuels. 

Aujourd’hui, le consommateur fait ses courses avec Yuka et vérifie en permanence que l’on n’est pas en train de l’empoisonner. Dans ce contexte, la liste des ingrédients est un des premiers problèmes qui se posent. Plus elle est longue et contient des éléments non naturels ou non compréhensibles, plus la méfiance du consommateur est grande vis-à-vis du produit et de l’entreprise. 

En offrant des ingrédients naturels plus sains, plus riches nutritionnellement et sans additifs, nous donnons la possibilité aux industriels de réduire leur liste d’ingrédients. Notre procédé innovant peu énergivore permet de réduire l’impact environnemental à notre niveau, mais aussi le bilan final du produit. D’ailleurs, notre future installation récupèrera l’eau issue du procédé de déshydratation. Nos produits élaborés en circuit court, dans une logique anti-gaspillage, nous permettent de réduire la logistique industrielle et remplissent également le cahier des charges du consommateur : pas de transports, une chaîne de valeur cohérente, des emplois créés, une consommation locale …

Fraises déshydratées

Notre logique industrielle coïncide avec la logique de marché et la logique consommateur. C’est aussi ce qui donne du sens à notre aventure.

CT : La crise du Covid a soulevé de nombreuses questions en matière de sécurité alimentaire et de régularité des approvisionnements. Une place à prendre pour les produits déshydratés ? 

Jean-Gabriel : Effectivement, la crise du Covid a changé la donne des approvisionnements en interrompant les chaînes logistiques. De nombreux producteurs n’ont pu écouler leurs récoltes de fruits et légumes. Beaucoup d’industriels disent ne plus vouloir dépendre de produits issus de pays lointains et exotiques. Derrière cette question se posent celles des normes sanitaires, des ruptures de stocks, et bien sûr … de la souveraineté alimentaire de la France. 

Notre procédé et la nature même de nos produits présentent donc un fort intérêt. Nous pouvons déshydrater des produits déclassés ou des stocks qui ne peuvent s’écouler et permettre une conservation plus longue des produits. Cela permet d’éviter le gaspillage et de conserver les produits plus longtemps. Par ailleurs, Dry4Good participe à la réindustrialisation de la France avec à la clef des emplois locaux.

Au final notre logique industrielle coïncide avec la logique de marché et la logique consommateur. C’est aussi ce qui donne du sens à notre aventure.

Nous avons tous les deux une famille et des enfants et souhaitons un équilibre durable entre la vie professionnelle et personnelle.

CT : Comment fonctionnez-vous en interne actuellement ? 

Romaric : Nous sommes actuellement une toute petite équipe de 2 associés, 1 stagiaire en Production, 1 stagiaire en Qualité et 1 Chargé de Production. 

Jean-Gabriel et moi avons choisi de travailler ensemble par affinité et complémentarité. Je suis un gestionnaire et Jean-Gabriel un ingénieur. On se questionne mutuellement pour valider nos choix. 

Nous avons aussi le même schéma de vie, c’est-à-dire que nous avons tous les deux une famille et des enfants et souhaitons un équilibre durable entre la vie professionnelle et personnelle. Donc nous mettons un point d’honneur à maintenir un équilibre de vie qui est pour nous indispensable pour réussir sur le long terme.  On a souvent l’image du « start-upper » jeune diplômé qui travaille 20 heures sur 24 parce qu’il n’a pas d’autres engagements. Ce n’est pas notre cas. Pour autant nous sommes tous les deux très investis dans notre projet au point de ne pas le considérer comme du « travail » mais plus comme une « passion ». 

La personne idéale devra être animée par la volonté de créer, le plaisir de manger, la passion de son travail.

CT : Vous recherchez un Responsable de Production. Quels types de personnalités s’intégreraient bien dans votre écosystème ?

Jean-Gabriel : La ou le Responsable de Production que nous recherchons aura les clefs de la Production en étant responsable de 2 stagiaires et du Chargée de Production. 

Nous recherchons clairement un tempérament d’entrepreneur avec une tête bien faite. Elle / il aura des objectifs stratégiques explicites. A lui ou elle de proposer sa feuille de route en inventant un nouveau modèle. Pour cela, il nous faut impérativement quelqu’un de techniquement très compétent, mais aussi de capable de prendre de la hauteur et d’innover. La personne idéale devra être animée par la volonté de créer ; le plaisir de manger ; la passion de son travail. Elle devra être « sympa », « facile à vivre » et avoir une vraie volonté de rendre le projet rentable sur le long terme.

…une véritable opportunité de “grandir” pour le ou la Responsable de Production qui deviendra Responsable de site.

CT : Quels sont, selon vous, les grands enjeux de votre projet d’ici 2021, à la fois pour l’entreprise et pour le futur Responsable de Production ?

Jean-Gabriel : Nous allons passer en 2021 d’un site de 150m2 à un site de 2400 m2 situé à 15 minutes du premier et en partage avec un agriculteur du Val d’Oise qui est notre partenaire : Le Bon Plant. 

Nous attendons du futur Responsable de Production un regard critique dans la conception du nouveau site de production ainsi qu’une forte implication pour que la transition d’un site à l’autre se fasse pour le mieux. 

Ce changement d’échelle est une véritable opportunité de « grandir » pour le ou la Responsable de Production qui deviendra Responsable de Site avec notre activité de déshydratation et l’activité de conserverie de notre partenaire Le Bon Plant.

Découvre notre fiche métier pour le poste de Responsable de Production

CT : Quelle est votre Madeleine de Proust ?

Romaric : Je dirais un miel de terroir produit par mon oncle et que j’avais l’habitude de déguster avec mon grand-père. 

Jean-Gabriel : Pour moi, c’est le pain perdu de ma grand-mère !

Propos recueillis par Christelle Thouvenin